Le samedi 19 juin, une dizaine de bénévoles habitués de la Réserve étaient présents pour remplir le conteneur déposé quelques jours plus tôt par tibi.
La Ville de Charleroi avait demandé à cet opérateur bien connu d’assurer l’enlèvement d’une grande quantité de déchets rassemblés lors de plusieurs opérations de nettoyage.
Le remplissage du conteneur fut mené rapidement en une heure environ, à l’exception des bandes transporteuses pour lesquelles des renseignements supplémentaires sont nécessaires pour en assurer le recyclage.
Nous avons profité de cette belle équipe pour prendre de l’avance et nous attaquer aux « grosses pièces » du dépôt situé au-dessus de la falaise à droite après la grille d’entrée.
Merci à l’équipe, aux responsables de la Ville ainsi qu’à tibi : une bonne chose de faite !
Nous sommes une petite vingtaine d’enthousiastes heureux de nous retrouver après deux mois. Hélas marqués par un temps sec et venteux qui a asséché les mares temporaires. Des petits groupes de têtards sont rassemblés dans une grande flaque entre les roselières, alimentée par la falaise « château d’eau », ouf !
Après le petit blabla d’introduction et l’accueil de Marie, nouvelle dans le groupe, nous nous partageons les derniers travaux possibles à cette saison – il ne faut plus trop déranger la nature, ben oui, on est au printemps, même si la météo garde un côté hivernal …
Deux petits groupes s’en vont traquer les invasifs dispersés un peu partout : éternels Buddléias, Cotonéasters, Peupliers américains et autres Pins noirs … ils cèdent progressivement du terrain mais ont plus d’un tour dans leur sac pour se reproduire par-ci – par-là !
Florence, JPD et Philippe, munis d’une échelle, se concentrent sur l’entretien de notre panneau, déjà en place depuis plus de 3 ans : application d’un produit protecteur du bois après ponçage, remplacement de l’affichage bleui par les UV … ils en ont pour toute la matinée !
A plusieurs nous nous relayons pour tirer les bois coupés par Guillaume, virtuose de la tronçonneuse … il était temps de commencer à dégager le bel éperon rocheux, caché par de hauts saules et bouleaux. Les arbres sont trainés jusque derrière les grands fours à chaux puis érigés en « barricades ». Une zone de quiétude est ainsi créée pour le Faucon crécerelle, revenu nicher dans son espace habituel. Les plus gros troncs serviront de refuge à notre petite faune.
Nous terminons cette productive matinée, finalement pas mal ensoleillée, par un joyeux partage de nouvelles agrémenté d’un frais Orval fourni par Patrick, que nous remercions chaudement !
Encore un tout grand merci à chacun.e pour le partage de votre belle énergie !
Mares gelées, température pas vraiment printanière, mais 15 enthousiasmes bien chauds pour cette première gestion « printanière » !
Le ciel tout bleu permet au soleil montant de réchauffer rapidement le sol et les falaises calcaires. La glace ne résiste pas longtemps, on sent que le vrai printemps n’est pas loin ! Bonnets, anoraks et pulls seront du reste progressivement abandonnés grâce à l’action conjuguée des rayons solaires et de l’exercice physique.
Comme nous en avons pris l’habitude antivirale, nous nous partageons en petits groupes selon les affinités de chacun :
François, Jean-Pierre et Quentin s’en vont préparer le chantier du futur belvédère : Guillaume, notre champion de la tronçonneuse, découpe quelques billes sncb en 1/3. Elles seront les marches menant au-dessus de la falaise. L’accès est également dégagé de la végétation trop dense, ainsi que le plateau du belvédère. Les jeunes du Service Citoyen pourront ainsi s’attaquer au terrassement du futur escalier.
Philippe, aux commandes du tracteur, s’occupe du transport des bois et complète la banquette de petits cailloux qui permet de traverser la grande roselière sans se mouiller les pieds ! Les promeneurs sont ravis ! Ils s’arrêtent presque tous devant le nouveau panneau didactique consacré à la roselière. L’occasion pour nous de compléter leur information, Julien, Jeremy et moi sommes justement en train d’en faucher une partie, pour accéder aux saules qui en pompent l’eau.
Etienne complète l’affichage : il est important que les visiteurs réalisent qu’ils sont dans une Réserve Naturelle et sont donc invités à ne pas quitter les sentiers balisés, à tenir leur chien en laisse, à respecter la propreté des lieux …
Michel, Annick, Florence et Coraline posent fièrement devant l’imposante meule de Buddléias. Il fallait en effet regrouper les trop nombreux tas de branchages, toujours munis de leurs inflorescences. Nous essayerons de la brûler dès que possible, pour éviter que les millions de graines ne se ressèment à la ronde, ce qu’elles font allègrement au début du printemps …
Notre active matinée se termine avec un café bien chaud ou un jus de pommes. Le soleil à présent haut dans le ciel nous a donné soif ! JP en profite pour distribuer les dépliants tous neufs, édités par l’Office du Tourisme de Charleroi, le balisage labellisé CGT de la partie sud de la Réserve ainsi que de la Petite Boucle entre Roche et Heure étant à présent finalisé.
Quelle joie d’avoir pu partager bonne humeur, projets, envie de se dépenser, dans le bel et vaste espace de la Réserve, un précieux « bien commun » ! Merci à chacu.n.e !
Température en chute libre, vague de froid polaire prévue par notre météo nationale pour toute la semaine à venir … heureusement le ciel est calme en ce début de matinée : pas de vent, de temps en temps un petit flocon … pas de quoi ternir la joie de nos retrouvailles, au pied de la falaise, en ce début février d’une année de tous les possibles !
Programme d’activités vite adapté à la situation très en eau de la Réserve … nous reportons à plus tard le fauchage partiel de la roselière trop inondée pour nous concentrer (par bulles de 4 !) sur les travaux les plus urgents :
Le tronçonnage d’un arbre tombé sur le sentier qui mène à la rue Bois du Curé – merci à l’équipe de Guillaume !
La création d’une banquette de cailloux au bord du sentier qui traverse la roselière, parcouru par un flux d’eau en provenance de la falaise – merci à Philippe et Jean-Pierre D., aidés du tracteur !
Le nettoyage du trottoir devant le talus, encombré d’orties et de repousses de ronces – merci à Julien, virtuose de la débroussailleuse, et sa joyeuse équipe munie de râteau, houe et pelle !
Suite des plantations, sur le talus, de petits saules et bouleaux récupérés sur l’esplanade – merci à Jeremy et son équipe de piocheurs-planteurs !
Courant de matinée nous avons le plaisir d’accueillir Emilien accompagné de sa fille, ainsi que Thibaut. Représentant Charleroi Nature (coordinateur du PCDN = Plan Communal de développement de la Nature à Charleroi) ils viennent voir le site de notre futur belvédère ! Notre projet a en effet été retenu par leur jury et sera subsidié par la Région Wallonne. Nos discussions portent sur l’accès, la sécurisation de l’espace d’observation, de la conception d’un panneau explicatif et aussi du budget à prévoir.
Ce belvédère offrira une vue panoramique sur la carrière sud, avec sa grande roselière, ses fours à chaux énigmatiques, ses mares et zones calcaires dégagées qui accueillent une biodiversité particulière. Votre regard portera même par-delà le viaduc du R3 !!!
Nous terminons la matinée autour d’une boisson chaude et revigorante, bienvenue par ce froid sensible dès qu’on s’arrête …
Un grand merci à tous pour cette matinée de bonne humeur et de belle énergie !
Saint Nicolas nous offre un joli décor de givre pour cette dernière gestion d’une année bien mouvementée …
Le gel matinal n’a pas découragé nos 12 enthousiasmes. D’autant plus que les dernières nouvelles sont très positives : demain matin nous avons rendez-vous avec le représentant de l’Office du Tourisme de la Ville et celui de la firme qui va réaliser le balisage définitif de la carrière sud et la pose de 4 grands panneaux ! Une petite équipe du Comité de Gestion ira du reste voir sous le R3 où il serait le plus pertinent d’installer le panneau qui portera la cartographie des deux balades à baliser : celle sur l’esplanade de la carrière sud et celle de la « Petite Boucle entre Roche et Heure » qui démarre un peu plus loin sur la gauche …
Après ces infos toniques, nous empoignons pioches et ébrancheurs pour refaire une beauté au talus d’entrée … trois brouettes de petits arbres, enlevés sur l’esplanade, vont rejoindre leurs camarades plantés le 1er novembre. Etienne et Jean-Pierre D. complètent ces plantations dissuasives par des tailles de Pyracantha bien piquantes. Avec de bonnes brassées de ronces, l’écran dissuasif sera ainsi suffisamment dense pour éviter tout passage … le plan incliné sous le viaduc, terminé fin octobre est bien plus sûr et confortable !
La partie de la roselière fauchée en début d’année est débarrassée de ses petits ligneux pompeurs d’eau. Les buddléas qui tentaient de se cacher parmi les saules et les bouleaux qui jouxtent le grand pin noir passent eux aussi un sale quart d’heure.
Le froid est vite oublié dans le feu de l’action, ce qui ne nous empêche pas d’apprécier les boissons chaudes apportées par Etienne ! Café, thé et chocolat chaud délient les langues, nous papotons une bonne demi-heure … en respectant bien entendu les distances de sécurité ! Un grand merci Etienne, pour cette chaleureuse idée !
Encore merci à chacun et chacune, passez tou.te.s une excellente fin de cette année … virale, à l’an prochain !
Le petit crachin intermittent de cette grise et venteuse mais tiède matinée de Toussaint n’aura pas entamé notre belle énergie, rassemblée une dernière fois avant qu’un petit virus obstiné nous oblige de nouveau à ralentir nos activités, même en plein air …
Nous sommes finalement 12 à nous partager en petits groupes, en divers points du site, là où nous pouvons donner un coup de pouce à l’aménagement du site et à la nature, qui nous offre une jolie palette de couleurs automnales.
Guillaume et sa tronçonneuse, aidé d’André, font des ravages dans les buddléas ré-échappés de l’opération du 4 octobre. Ils seront rejoints un peu plus tard par Bernadette, Samuel (à qui nous souhaitons la bienvenue !) et Jeremy qui sont allé recouper les ronces encombrant le sentier tout au nord.
Julien, Coraline et moi-même allons prélever une dizaine de petits saules et bouleaux sur l’esplanade. Nous les plantons du mieux que nous pouvons dans le sol ingrat du talus, afin d’en empêcher le passage. Nous garnissons ensuite le talus d’un bourrelet de ronces et de tailles … Un confortable accès sécurisé a en effet été créé par 4 membres du Comité de Gestion le 22 octobre dernier. Après mûre réflexion, l’option d’un plan incliné courbe l’a emporté sur les solutions plus lourdes telles que marches en béton, bois ou escalier de métal. De gros cailloux balisent la faible pente et empêchent de trop se rapprocher du profond bief de l’ancien moulin.
Florence et son compagnon font à coups de pioche un sort aux peupliers américains qui se propageaient en catimini sur l’esplanade, à l’aide de leurs longs rhizomes …
Etienne, Jean-Pierre et Philippe, aidés du tracteur, donnent un grand coup d’accélérateur au sentier surélevé qui permettra de traverser pieds au sec la grande mare derrière les fours à chaux. Chantier de longue haleine, commencé le 22 octobre, poursuivi le 28 et pas encore terminé : il s’agit en effet de poser de lourds caniveaux sur un lit de graviers, sur une belle longueur … les caniveaux (voir photos) sont posés de façon à faire communiquer les deux parties de la mare, afin que les petits batraciens puissent ainsi circuler librement et aller où il y a le plus d’eau. Il faut aussi prévoir deux longues rampes de graviers stabilisés de part et d’autre avec des pierres prélevées sur le site, heureusement les matériaux ne manquent pas dans cette ancienne carrière … Le tracteur fait des allées et venues, sans lui ces travaux lourds ne seraient pas possibles !
Nous ne nous attardons pas, promettant de nous revoir dès que possible !
Encore un tout grand merci à chacun pour cette matinée intense et diversifiée !!!
