Parcours littéraire et photographique Yvan DELACROIX

« Yvan Delacroix – Fragments de parcours »

Parcours littéraire et photographique

Réserve Naturelle du Brun Chêne à Mont-sur-Marchienne

Au printemps 2021, pendant la pandémie du coronavirus, des membres des Ateliers d’écriture du samedi organisés par la Bibliothèque Alfred Langlois de l’Université du Travail ont décidé de se réunir en extérieur. Ils se sont ainsi retrouvés pour écrire dans la Réserve naturelle du Brun Chêne avec leur animatrice Céline Lefèbvre de la Compagnie de la Bête Curieuse.

La consigne donnée aux participant.e.s était de choisir un endroit de la Réserve, d’y faire vivre chacun le même personnage en insérant dans le récit créé un élément d’écriture pioché au hasard. Ce travail d’écriture a ainsi donné naissance à une série de textes individuels autour du personnage commun, Yvan Delacroix, en autant de facettes de la vie d’un individu que chacun de nous pourrait connaître.

Que faire de ces textes liés à ce lieu qui les a vu éclore ?

Bénédicte Rasseaux, de la Bibliothèque Langlois a coordonné la mise en œuvre de la suite donnée : auditivement, visuellement et matériellement sur le site.

L’idée a été de baliser les stations d’écriture dans la RNBC au moyen d’un code QR donnant accès pour chacune à un enregistrement et une photographie.

Les textes lus par les auteurs ont donc été enregistrés vocalement : voilà pour la partie audio.

En parallèle, quelques élèves de l’Atelier de Photographie de Marie-Noëlle Dailly, professeure à l’Académie des Beaux Arts Alphonse Darville de Charleroi ont été invités à mettre les textes en images ! Sans les illustrer au premier degré, avec une liberté visuelle totale lors des prises de vues dans la Réserve.

Tout cela avec l’assentiment du Comité de Gestion de la RNBC, car ce projet s’intègre en toute discrétion dans cet endroit où la nature se déploie à son rythme.

Résultat : une balade qui s’organise en 9 étapes marquées de codes QR gravés sur ardoises (merci au FabLab de l’A6K), les 9 lieux différents où se sont postés les écrivain.e.s, ayant reçu une consigne particulière. Le public pourra y scanner les QR codes qui donneront accès aux enregistrements sonores (durée des textes : entre 1min20 et 4 min), chaque piste audio étant identifiée par un cliché d’un élève de l’Atelier de Photographie de l’Académie des Beaux Arts de Charleroi.

Un beau travail, fruit d’une complicité entre divers acteurs culturels carolorégiens et installé pour les visiteurs d’un beau site naturel de l’entité de Charleroi !

Infos rassemblées par JPC – Juin 2022

Matinée de maintenance du dimanche 3 avril 2022

Gestion-chantier à la RNBC – ce dimanche 03/04/2022

Bingo ! Le projet de belvédère a repris des couleurs … avec la visite, jeudi 24 mars d’Emilien et Thibault de Charleroi Nature (Chana). Nous étions 4 du Comité de gestion à les recevoir.  Après observation approfondie des lieux et vaste brainstorming, décision fut prise de modifier quelque peu la montée et de mettre le paquet sur les ressources naturelles de l’endroit pour sécuriser celui-ci, avec notamment des haies vives et des haies sèches, sorte de « gabions » de bois.

Il fait bien frais ce dimanche matin … mais très beau ! Nous nous rassemblons donc au soleil pour expliquer le plan d’attaque du chantier « belvédère ». 

Vu notre nombre (12), nous décidons de nous partager, dans un premier temps, entre le dégagement du sentier d’accès au futur point de vue (les 7 dames …) et la finalisation de l’aménagement de l’entrée au bas de la rue Bois du Curé.

Une équipe va y empiler des bois derrière le grillage métallique malmené par une intrusion et menacé de basculement complet … Le grand saule tombé lors de la tempête Eunice va fournir l’essentiel des branches à entasser, il ne faudra pas beaucoup tronçonner. Etienne avait à l’avance solidarisé le piquet métallique penché par un solide plat métallique bien vissé dans la bille de chemin de fer la plus proche.

Tout le monde finit par se retrouver au pied du futur belvédère.  Deux heures intenses à piocher – ratisser – pelleter … Les barres à mines prêtées par Jean-Pierre D sont bien pratiques pour déloger de gros cailloux calcaires qui s’en vont border le bas de la montée, dûment égalisée par l’apport des terres que les piocheurs font descendre.  Lors du dégagement de la pente, une barre rocheuse relativement friable apparait, dommage. Le sentier devra-t-il la contourner par la gauche en terrain est plus meuble ? Nous verrons cela à la prochaine gestion.

Pendant ce temps une petite équipe dégage la partie supérieure et fait un sort aux cotonéasters et arbustes mal placés sur la future plateforme d’observation.

Le résultat est à la hauteur de nos efforts, les photos parlent d’elles-mêmes, admirez cette belle ébauche de sentier presque montagnard . Quant aux haies, elles attendront la Sainte Catherine pour être plantées.

A la mi-journée et après tous ces efforts, il est temps de redescendre nous abreuver de jus de pommes et de thé !

Un tout grand merci à chacun.e pour ces intenses heures d’activité et de belle humeur !!!

Eveline K et Jean-Pierre C – conservateurs

Prochaine séance gestion-chantier le dimanche 1er mai (eh oui, c’est la fête du travail !) – entre 9h30 et 12h30.

Matinée de maintenance du dimanche 6 mars 2022

Reprise des gestions à la RNBC – ce dimanche 6/03/2022

22 ! Nous étions 22 pour la reprise (enfin !) de nos activités de gestion à la Réserve ! La drache nationale nous avait empêchés par deux fois de nous retrouver, en décembre et en février.  Mais le franc soleil de ce début mars nous a offert une lumineuse et fructueuse matinée.

Belle occasion d’accueillir le Président de notre Régionale Natagora ainsi que 3 nouveaux volontaires remplis de bonne énergie  !

Vu notre nombre, nous nous sommes répartis un peu partout sur les 16,5 ha, du sud au nord … égalisation du chemin courbe d’accès côté Pont-à-Nôle, ratissage de l’espace sous le viaduc, les gros sacs de déchets, de ciment … et la toilette de chantier ayant enfin disparu.

Sur l’esplanade sud, une belle équipe s’est acharnée sur les nombreux buddléias et les conifères qui s’étaient insidieusement faufilés entre et sous saules et bouleaux … pioches et ébranchoirs n’ont guère chômé !

Quatre Vttistes indélicats se font interpeller … à plusieurs reprises : ils refusent d’admettre l’interdiction des vélos sur toute l’étendue de la Réserve.  Pas sympas et peu respectueux …

Notre tracteur a vaillamment rehaussé la berme qui permet de traverser la mare derrière les fours à chaux et celle qui longe la grande roselière, fort ravinée par les récentes intempéries …

Le niveau des mares est déjà redescendu, la météo s’étant mise au sec depuis plusieurs jours.  De quoi permettre à une petite équipe munie de bottes d’aller faire un sort aux ligneux qui envahissent la roselière et risquent de l’assécher … Un grand saule est laissé en place, il servira de perchoir à nos petites Rousserolles (et peut-être à quelques Bruants ?)

Au nord, près de la sortie vers la rue Bois du Curé, c’est un tout grand saule qui s’est abattu sur le sentier suite à la tempête Eunice. Trois tronçonneuses dégageront les chemins en 2 endroits.

Toujours pas de trace de pontes, les gelées nocturnes appuyées dissuadent encore crapauds et grenouilles d’entamer leur campagne de reproduction …

L’escalier dans le versant nord est soigneusement déblayé des petits éboulis et feuilles mortes, au grand plaisir des promeneurs, qui remercient en passant.

Nous remplissons deux sacs poubelle de déchets divers, surtout ramassés devant le talus mais aussi dans la réserve …

Avril et mai nous promettent des moments intenses et intéressants : début d’un inventaire des Longicornes, qui va s’étendre sur toute la bonne saison, journée « Réserves ouvertes » Natagora – date encore à préciser, 21 ou bien 22 mai, reprise de l’aménagement du futur belvédère, …

Nous n’avions quand même pas chômé cet hiver : quelques membres du Comité de Gestion ont en effet sécurisé les deux entrées pédestres de la Réserve (détails et photos plus avant sur le site).  Coraline Lafourt a également réalisé un inventaire minutieux (et fructueux !) des chauve-souris présentes sur le site.

On se retrouve un peu passé midi autour d’un verre de jus de pommes/poires 100% nature … le frimas du matin est bien oublié, on a laissé tomber vestes et bonnet et on papote ferme de nos travaux et projets !

Un tout grand merci à chacun.e pour ces belles heures d’activité et d’amitié !!!

Eveline K et Jean-Pierre C – conservateurs

Et ce n’est pas fini !!! Nous vous invitons le dimanche 3 avril prochain à une nouvelle séance sportive et conviviale !

Aménagement des deux entrées – Janvier 2022

Les 16 & 22 janvier 2022 : aménagements des 2 entrées de la RNBC

En 2021, des engins motorisés se sont « baladés illégalement » dans la réserve. Il était nécessaire d’adapter les 2 entrées du site pour éviter cela.

Etienne D. (président du Comité de Gestion) et Jean-Pierre D. (trésorier de l’asbl Val d’Heure) ont pris « le taureau par les cornes » pour finaliser ces travaux. Avec chaque fois l’aide précieuse de plusieurs membres actifs régulièrement présents aux gestions : Julien, Guillaume, Michel, François, … sans oublier 4 Scouts Ainés de la troupe de MsM Centre. Merci à tous !

Le dimanche 16 janvier, c’est au pied de la rue Bois du Curé que nous oeuvrons dès 9h30. D’abord creuser une tranchée d’une soixantaine de cm de profondeur à l’endroit le plus étroit du sentier, entre une solide clôture et un érable bien enraciné. Ce sont les Scouts qui entament le sol pendant que d’autres tronçonnent quatre billes de chemin de fer à bonnes dimensions. Par ailleurs, une bonne trentaine de sacs de béton préparé sont acheminés au pied du Bois du Curé. Heureusement, le sol est assez meuble et la tranchée sera assez rapidement creusée et les 4 billes bien plantées. C’est un peu plus de 800 kg de béton qui rempliront la cavité pour constituer un seul socle bien lourd emprisonnant les 4 bases en bois.

Le samedi 22 janvier, au Pont-à-Nôle, c’est sous le viaduc du R3 que nous poursuivons la sécurisation du site.

Nous avions placé là des grosses pierres en chicane à l’entrée de la rampe d’accès. But : permettre le passage des piétons tout en barrant l’entrée aux engins, notamment motorisés.

Hélas, nos « gros cailloux » ont été de nombreuses fois déplacés. Il fallait passer à un plus gros calibre. Cela a été possible avec l’aide d’un riverain équipé d’une costaude pelleteuse de chantier.

Au préalable et pour gagner du temps, avec JP D. et Julien, nous avions été repérer de grosses pierres potentiellement transportables sur le site.

En 2 heures, le tour était joué. A l’aide de sangles arrimées au bac de la pelleteuse, une demi-douzaine de très gros blocs calcaires sont posés en chicane à l’entrée du site, à droite du panneau de départ des promenades de la Maison du Tourisme.

Plusieurs retours sur le site suivront pout déplacer d’autres pierres qui viendront renforcer la base du talus à divers endroits, autant d’obstacles à tout engin motorisé. Un grand merci à Albin pour nous avoir prêté ses compétences de conducteur d’engin de chantier : manipuler des blocs de l’ordre de la tonne presque comme « un carré de sucre » ! Bravo !

JPC-20220126

« Orange Day » de GSK au Brun Chêne à Charleroi

Le 26 octobre 2021, ils étaient près de 20 personnes de la même unité de production pour une journée active décidée avec Vincent Swinnen de Natagora.  Vincent était également de la partie, accompagné de son collègue Romain et d’une jeune stagiaire agronome. 

Avec tout un matériel dont deux tonnelles et des tables vite érigées en « camp de base » pour les pauses, sans oublier une ingénieuse toilette sèche, installée non loin parmi les bouleaux.

Un excellent contact s’est très vite établi, toutes et tous se portant volontaires pour les activités proposées :

  • enlèvement de petits ligneux (majoritairement saules et bouleaux) sur deux espaces caillouteux de part en d’autre de la grande roselière,
    • transport des bois feuillus tronçonnés par Romain dans le but de dégager le bel éperon rocheux, masqué par des bouleaux et des saules devenus trop hauts.

Les dames affichent une aussi belle vigueur que les messieurs … on se relaie entre le nettoyage des esplanades et le convoyage des longs bois qui sont rapidement empilés de part et d’autre des grands fours à chaux, côté chemin de fer.  Les deux hauts et larges murs végétaux empêcheront (nous l’espérons …) les passages intempestifs de deux-roues observés au printemps, dérangeant les Faucons crécerelles qui nichent depuis quelques années de ce côté.

Les photos de JPC parlent d’elles-mêmes … objectif atteint dès 14h30, après un dernier transport de troncs feuillus dans la remorque de Natagora !

Après un bref repos et une dernière collation réparatrice, le groupe est prêt pour une visite guidée du site menée par EK.  Avec arrêt aux deux fours à chaux, les petits de l’entrée et les impressionnants « monumentaux ».

Le gué aménagé pour traverser la mare (encore bien en eau) suscite l’admiration.  Les Crapauds ne sont hélas plus très présents, juste un tout petit Alyte vite disparu sous les feuilles …

Nous parcourons une partie du balisage jaune, jusqu’au grand escalier menant à l’ancienne carrière nord. Un précédent groupe GSK nous avait aidés, il y a 4 ans, à en aménager très efficacement aussi la partie supérieure.

On se quitte vers 16h00, tout le monde est ravi de cette vivifiante journée, bien servie par une météo printanière (juste un peu venteuse …). 

Encore un immense merci à toute l’équipe pour ce gros coup de main dans une bonne humeur communicative ! Merci spécial à Romain, qui n’a pas ménagé ses efforts, tronçonnant plein tubes une bonne partie de la journée ! Et à Vincent, qui a accompagné avec nous les travailleurs tout au long de cette efficace gestion ! 

Eveline et Jean-Pierre COQLET-KIEVITS – Conservateurs

Journée d’entretien avec Solidarcité

lundi 18 octobre 2021

Nous avions été obligés de renoncer, le 26 mai, pas moyen de travailler efficacement et avec un minimum de confort, avec la météo dégradée de ce printemps pluvieux …  Qu’à cela ne tienne, nous avions pris rendez-vous pour l’arrière-saison, idéale de plus pour ne pas trop perturber les milieux vivants.

Et nous avons eu beaucoup de chance ! C’est par un soleil quasi printanier que Léonor et les 5 jeunes volontaires de l’AJMO (Aide à la Jeunesse en Milieu Ouvert) nous ont aidés à entretenir le sentier qui longe la ligne SNCB et mène tout au bout de la Réserve.

Une semaine plus tôt, Jean-Pierre D. et Philippe avaient dégagé avec le tracteur ce chemin et celui qui monte à la carrière nord.  L’abondante pluie continue du dimanche 3 octobre nous avait empêchés d’effectuer cet entretien indispensable après l’été très humide que nous avons vécu …

A 10h00 on s’y met sans tarder !

  • Marie, Joshua et JPC vont s’occuper du chenal d’évacuation des eaux de la roselière nord. Pour ce faire, il faut tronçonner une cépée de saule tombée dernièrement et bouchant l’accès vers les phragmites. Marie transporte allègrement les ligneux tronçonnés vers une zone discrète à l’écart. Les parties herbacées vont colmater partiellement la zone boueuse du chemin. Ensuite, à 2 endroits, il faut entamer le rebord de la roselière trop rehaussé par le développement des racines et freinant l’écoulement des eaux : travail avec pioche, bêche et pelle. Finalement, c’est par une double tranchée que l’eau s’engouffre dans le chenal d’écoulement pour passer sous le chemin en direction de la chambre de visite jouxtant la ligne 132 pour aller vers l’Eau d’Heure. L’eau descend d’environ 15 cm dans la roselière : en fin d’après-midi le chemin reste un peu boueux mais n’est plus inondé ! A terme, il faudra peut-être prévoir d’y enterrer un tuyau de drainage et de recharger le chemin marécageux avec des pierrailles de l’esplanade.
  • Farès, Diego et Juan, armés d’ébrancheurs m’accompagnent un peu plus loin. Léonor vient nous rejoindre, communiquant énergie et motivation à toute l’équipe.  Deux bonnes heures plus tard nous avons fait un sort aux branches et arbustes retombants qui gênaient le passage du tracteur-tondeuse, jusqu’au dernier tournant du chemin.  Les branchages et feuillages sont poussés dans les ouvertures de la lisière, créant une barrière de plus vers les anciens bassins de décantation devenus refuge et abri pour les batraciens, oiseaux, petits mammifères, sans oublier les insectes. 

Cette belle dépense d’énergie a réchauffé les muscles et boosté la bonne humeur mais aussi creusé les appétits ! La fraîcheur du matin d’automne a fait place à une température presqu’estivale, propice au pique-nique en plein air, suivi d’un court repos bien mérité … quand nous revenons vers eux en début d’après-midi, tous s’activent sur l’aire caillouteuse à nouveau envahie de petits et plus grands ligneux (dont d’insidieux Buddléias et Cotonéaster …).  Les pioches s’activent, les mains arrachent les plus petits sujets.  Les brouettes bien chargées sont déversées sur un tas préexistant.  Calamites, Libellules et Criquets à ailes bleues vont ainsi retrouver un terrain de chasse bien dégagé l’an prochain !

On se quitte un peu avant 15h00, après une séance photo pétillante … La camionnette de l’AJMO vient récupérer l’équipe.  On se promet de remettre ça l’an prochain, sans doute avec d’autres antennes Solidarcité !

Encore un ENORME merci à chacun pour le travail très efficace ! Merci aussi à JPD pour la mise à disposition du matériel indispensable !

Eveline et JPC.

Conservateurs